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Dialogue politique : Le préalable du BDC
Publié le mardi 8 novembre 2016  |  Gabon Review
Guy-Christian
© Autre presse par DR
Guy-Christian Mavioga, secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC)
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Favorable à la main tendue du président de la République, le président du Bloc démocratique chrétien (BDC) a préconisé, ce 7 novembre à Libreville, la mise en place d’une commission ad hoc tripartite devant définir les contours du dialogue souhaité par Ali Bongo.

La position du Bloc démocratique sur le dialogue souhaité par le chef de l’Etat, a été déclinée par le président de cette formation politique, ce 7 novembre à Libreville. Guy Christian Mavioga a ainsi plaidé pour la mise en place d’une commission ad hoc tripartite devant définir les contours de cette concertation nationale.

Regroupant des représentants de la majorité, de l’opposition et de la société civile, «non inféodée» à la politique politicienne, cette commission serait ainsi placée sous la supervision du Premier ministre, afin de réfléchir sous quel format pourrait de tenir ce dialogue.

«Le dialogue politique qui a toujours caractérisé la gestion des crises politico-sociales dans tout pays est le principal moyen qui a toujours permis de préserver la paix sans laquelle, aucun développement n’est possible, sans laquelle, aucun vivre ensemble n’est possible. C’est pourquoi, le Bloc démocratique chrétien réaffirme son soutien à cette initiative et dit oui au dialogue politique souhaité par le chef de l’Etat», a déclaré Guy Christian Mavioga.

Selon la perception du président du BDC, la commission ad hoc tripartite aura pour responsabilité de définir, à titre indicatif, les modalités pratiques du dialogue national, dans l’objectif de permettre la tenue d’un dialogue serein et dont les résolutions seront acceptées par toutes les parties afin de construire ensemble un Gabon fort, un Gabon prospère, un Gabon impartial ayant une véritable identité.

«Nous devons savoir avec qui dialoguer ? Nous devons savoir pourquoi dialoguer, nous devons identifier les objectifs à atteindre. Nous devons savoir quand et où dialoguer ? Et quel rôle pourrait jouer le Conseil national de la démocratie qui avait été créé à cet effet», a-t-il indiqué.

Au-delà de la mise en place d’une commission ad hoc tripartite, le BDC a également souhaité qu’au cours de cette concertation politique «sans tabou, sans détour, sans ambages sans complaisance», plusieurs questions fâcheuses soient abordées. Il s’agit notamment de la limitation du nombre de mandats et la durée d’un mandat, le modèle économique bénéfique pour le Gabon, ou encore la nature du régime politique. `

«Toutes ces questions devraient à mon humble avis être sur la table du dialogue national franc car ce dialogue doit avoir un sens, un contenu, une force pour éviter d’en faire un marché de dupes. Le peuple gabonais est en train de perdre toutes ses valeurs. De manière impérieuse, nous avons tous le devoir et l’obligation de participer à sa sauvegarde originelle», a insisté Guy Christian Mavioga.

Le président du BDC en appelle ainsi à la mobilisation de tous pour la mise en place de cette commission, car il en va de l’avenir du pays. « C’est naturellement pour cette raison que nous devons tous être debout pour écrire une nouvelle page de l’histoire de notre pays : la construction de la deuxième République gabonaise tant voulue par tous les Gabonais», a affirmé Guy Christian Mavioga, un brin ironique. «Discuter avec les 0% qui dansent au rythme du ventre, c’est bien mais dialoguer avec les 47% qui s’opposent à nous, c’est encore mieux», a-t-il conclu.
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