C'était le message délivré par le ministre délégué chargé de la Pêche, vendredi dernier, dans les différents points de débarquements des produits de la pêche.
AFIN de différencier les points de débarquement de la pêche artisanale, s’enquérir du quotidien des pêcheurs et voir les conditions de travail des commerçants, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie forestière, chargée de la Pêche, Chantal Abendang Mebaley, a fait le tour du propriétaire vendredi dernier sur les différents sites. Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la feuille de route fixée par l’exécutif, vise à la mise en œuvre des stratégies afin d’avoir un meilleur accès du poisson en quantité suffisante et à des prix abordables.
« J’ai tenu aujourd’hui, en ma qualité de ministre déléguée en charge de la Pêche auprès du ministre de l’Economie forestière, à faire le tour des principaux points de débarquement des produits de la pêche pour apprécier le niveau actuel des activités de la pêche artisanale », a déclaré Mme Abendang Mebaley.
Les difficultés relevées par les pêcheurs et commerçants des point de débarquement d’Ambowè, Bambouchine, Ozoungué, Pont-Nomba, Alenakiri et du Centre d'appui à la pêche artisanale de Libreville (CAPAL) sont, entre autres, liées à l’état piteux des routes, à l’accès de véhicules jusqu'aux points de débarquement, au coût exorbitant du matériel de pêche.