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Ali Bongo visite les sinistrés des inondations d’Angondjè
Publié le lundi 7 novembre 2016  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Le president Ali Bongo visite les sinistrés des inondations d’Angondjè
Samedi 5 novembre 2016. Le président Ali Bongo Ondimba et son épouse se sont rendu à Angondjè, au nord de Libreville, pour s’enquérir de la situation des victimes des récentes inondations.
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Le président Ali Bongo Ondimba s’est rendu le 5 novembre 2016 à Angondjè, au nord de Libreville, pour s’enquérir de la situation des victimes des récentes inondations. Au cours de la visite il a pu relever l’incivisme des populations qui jettent les ordures dans les canalisations et les manquements de l’Etat en matière d’applications des lois.

48 heures après les inondations ayant plongé les habitants de la zone nord de Libreville, notamment Avorbam et Angondjè dans la détresse, le chef de l’Etat, accompagnée de son épouse, Sylvia Bongo Ondimba, ont effectué une visite dans cette partie de la capitale gabonaise. A Beau-Lieu où les eaux avaient atteint, à certains endroits, deux mètres pendant la grande averse du 2 novembre, c’est encore la pluie qui a accueilli Ali Bongo et sa délégation. Face à une rivière entièrement gagnée par les détritus de tous ordres et les constructions anarchiques l’obligeant à se détourner de son cours, Ali Bongo et son épouse ont échangé avec les riverains sur les circonstances de ce drame qui n’est pas la première du genre dans ce quartier, ainsi que sur les moyens pour y mettre un terme.

Ali Bongo et son épouse ont voulu par leur acte réconforter les victimes de ces inondations. Toutefois, le président n’a pas manqué de fustiger le comportement incivique des populations, de même que l’Etat qui ne veille pas toujours scrupuleusement au respect de la loi. S’il est vrai que les canaux manquent pour drainer convenablement les eaux de pluie et les eaux usées de ces quartiers, il est à noter que la population a sa part de responsabilité dans ces drames à répétition. Des maisons construites sur les cours d’eau, de vieux congélateurs, des milliers de bouteilles plastiques, des matelas usées, entre autres déchets, encombrent les canalisations existantes et les rivières, provocant inéluctablement cette montée des eaux et finalement les inondations pendant les pluies diluviennes.

Pour Ali Bongo, ce qu’il faut faire dans l’immédiat, c’est de veiller à ce que ce genre de problèmes ne se reproduise plus. «Pour qu’ils ne se reproduisent plus, il faut la discipline des uns et des autres : les autorités doivent absolument faire appliquer les lois, la population, elle, ne doit pas s’installer là où il ne faut pas», a déclaré le président de la République ajoutant qu’«avec un peu de discipline, nous allons éviter ce genre de problèmes». «Le gouvernement a des instructions pour apporter de l’aide aux sinistrés, mais surtout pour vérifier qu’à l’avenir, les constructions soient faites comme elles doivent l’être en respectant nos lois et que tout le monde puisse absolument respecter cela. Nous savons tous que ces problèmes sont récurrents», a précisé Ali Bongo.

L’un des habitants de Beau-Lieu a expliqué que la zone est d’abord une zone marécageuse. Les habitants s’y sont installés sans respecter les normes environnementales. «Les gens ont construit des maisons ou des barrières sur les lits des rivières. D’autres détournent leurs eaux usées dans les caniveaux et les rivières. Certains ne jettent leurs ordures que dans ces eaux», a expliqué cet habitant, rappelant aussi que l’Etat ne fait pas correctement son travail. «Est-ce qu’il y a des hommes au-dessus de la loi ? Pendant les premières inondations, il y a un ou deux ans, on a bien vu le nœud du problème, mais l’Etat n’a rien fait. Maintenant la situation s’est empirée», a-t-il affirmé.

Pour l’heure, les personnes qui avaient tout perdu dans ces inondations sont à la charge de la Croix-Rouge gabonaise. Celle-ci a d’ailleurs reçu les encouragements du chef de l’Etat pour le rôle qu’elle a joué en intervenant rapidement, aux côtés des forces de l’ordre et sécurité, pour secourir les sinistrés. Si les questions d’indemnisation et de relogement sont en cours de discussion, les populations ont souhaité que l’Etat face les travaux qui conviennent pour désengorger la zone et empêcher de nouvelles crues. «Il ne faut pas donner l’argent aux gens pour faire ces travaux. Il faut que l’Etat le fasse. Cela évitera des détournement et des travaux qui n’en finissent jamais», a dit l’un des riverains d’Avorbam
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