Au Gabon, la société civile s’organise pour suppléer l’Etat, parfois défaillant. C’est le cas notamment de l’AJEV, l’une des principales – et des plus entreprenantes - associations du pays. La plateforme, présidée par le jeune Brice Laccruche Alihanga, qui a fait de l’éducation sa priorité, vient de financer la rénovation intégrale d’une école dans le 1er arrondissement de Libreville. Au grand soulagement des enseignants et des élèves.
Il est près de 11h00 ce vendredi 4 novembre lorsque Brice Laccruche Alihanga, le patron de l’AJEV, arrive à l’école publique d’Okala dans le 1er arrondissement de Libreville. Créé en 1960, cet établissement, qui compte plus de 1.500 élèves répartis dans quatorze salles de classe en primaire et deux en pré-primaire, n’a pas été réhabilité depuis l’année académique… 1986-1987. Autrement dit, une éternité. L’école, aujourd’hui, est en grande partie délabrée. « Comment étudier dans des conditions pareilles ? », s’interroge, inquiet, un parent d’élève. C’est ce qui a motivé l’AJEV à financer intégralement la réfection de l’établissement.... suite de l'article sur Autre presse