Le Gabon a validé le 4 novembre 2016, à Libreville, à l’issue d’un atelier, son plan d’actions nationales pour l’utilisation durable de la faune par les populations locales. L’objectif est d’améliorer les moyens d’existence des communautés locales et de lutter contre la pauvreté.
Les experts du domaine de la forêt, de la faune, de l’agriculture, et de la conservation issus des départements ministériels, des organismes internationaux et des organisations non gouvernementales, ont validé le 4 novembre dernier, le plan d’actions nationales pour l’utilisation durable de la faune.
Ce plan vise l’internalisation de la stratégie sous régionale pour l’utilisation durable de la faune sauvage par les communautés autochtones et locales des pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), adoptée en janvier 2015, à Bujumbura, au Burundi.
Ce document facilitera la mise en place des nouvelles approches de gestion des ressources naturelles approuvées en octobre 2015 par la conférence des Parties sur la diversité biologique. Il s’agit entre autres de la conservation de la biodiversité, la sécurité alimentaire et l’amélioration des moyens d’existence des communautés locales. Selon les autorités gabonaises, ce plan permettra également d’atteindre plusieurs objectifs déclinés dans les politiques nationales du pays. Notamment, le pilier vert du plan stratégique Gabon émergent, le pacte social, etc.
«La conservation de la biodiversité ne devrait pas constituer un obstacle à la lutte contre la pauvreté. Bien au contraire, la conservation de nos ressources naturelles doit contribuer à l’amélioration des moyens d’existence des communautés locales et à la lutte contre la pauvreté, conformément aux orientations des plus hautes autorités de la République», a affirmé le Secrétaire général du ministère de l’Économie forestière, de la Pêche, Athanase Nthanga Oyougou.
La faune sauvage figure parmi les ressources naturelles les plus exploitées par les populations locales, à cause de l’accessibilité facile et du rôle important qu’elle joue dans l’amélioration de leurs conditions de vie et de sécurité alimentaire. Il apparaît urgent et nécessaire, selon le représentant de l’Organisations des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), que les gouvernants concentrent régulièrement leurs attentions sur cette problématique, afin de maintenir le «juste équilibre» entre les quantités prélevées par les populations et les «capacités de reconstitution des espèces animales sauvages».