L’accord de Paris sur le climat (COP21) est entré en vigueur hier, vendredi 4 novembre. C’est « un jour historique » a estimé le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Effervescence ! Moins d’un an après la tenue à Paris, au Bourget, le 12 décembre dernier de la 21e Conférence sur le climat (COP21), les dirigeants de la planète se sont réjouis de l’entrée en vigueur vendredi 4 novembre 2016 de l’Accord de Paris sur le Climat.Pour atteindre cet objectif, l’accord devait être ratifié par 55 représentants. C’est chose faite, 92 Etats sur 192 pays l’ont ratifié ! C’est « un jour historique » pour le Président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Préparé à ce bouleversement, le Gabon s’est doté « d’outils, de technologies et d’institutions pour mettre à sa portée l’atteinte d’objectifs de développement plus propres et directement favorables aux citoyens ».
C’est l’essentiel aussi bien pour le Gabon que pour les 195 pays signataires afin de converger vers les objectifs définis par l’accord à savoir, contenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation des températures à 1,5 °C, promouvoir la résilience à ces changements et un développement à faible émission de gaz à effet de serre de sorte à mettre la planète à l’abri des dangers du réchauffement climatique.
« Cette entrée en vigueur rapide est un signal politique clair sur le fait que tous les pays du monde sont engagés dans une action globale décisive contre le changement climatique », ont estimé la responsable climat à l’ONU et le ministre marocain des Affaires étrangères.
Relais à Marrakech
Après Paris, le flambeau a été passé à Marrakech. La 22e conférence internationale sur le climat (COP22) s’ouvre du 7 au 18 novembre à Marrakech, au Maroc, avec point d’ancrage : la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est l’évènement de la solution finale pour la COP21.
« La COP22 sera réussie si les différents pays remplissent les engagements qu’ils ont pris pour pouvoir voir si on arrive à l’objectif que l’on s’est fixé de ramener à 1,5° l’augmentation de la température de la planète », explique un observateur.