L’accès à l’eau potable pour tous, constitue une des préoccupations majeures de la communauté internationale au cours des trois dernières éditions de la Journée mondiale dédiée à la ressource. Dans la commune d’Omboué, le précieux liquide est un danger à petit feu. C’est une douleur que la population vit mal.
Omboué, petite commune située au centre de l’Ogooué-maritime, ne connait pas une véritable eau potable. Celle qui coule des robinets pourtant traitée par l’agence locale de la SEEG fait naître des inquiétudes au sein de la population.
Il faut que les autorités municipales engagent une profonde réflexion avec les responsables de la SEEG, au-delà des appréciations mitigées des consommateurs.
« L’eau est bonne, mais il y a une odeur qui fait peur » reconnaît le maire, Joseph Aregagano.
« On boit une eau impropre », affirme Marie Florence, au quartier Toulon.
Au regard et au gouté de l’eau des fontaines, une couleur rougeâtre apparaît. Parfois, elle est blanche, mais le hic est que l’eau contient une odeur de boue.
L’accès à une eau de qualité dans certaines localités du Gabon reste problématique. Peu de zones rurales connaissent l’eau potable, les habitants s’approvisionnent dans des puits de fortune ou avec l’eau des ruisseaux.
« C’est une eau qui peut provoquer à long terme des cancers aux populations », confie une source proche du Centre médical de la commune.
Depuis 1993, la communauté internationale célèbre le 22 mars comme journée mondiale de l’eau.
L’ONU a institué au lendemain du sommet de Rio de 1992. Cette année, on réfléchit sous le thème : Eau et Energie conformément aux recommandations de la conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement. Cependant, à Omboué, l’on attend une eau potable.