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Médias : Des journalistes d’Echos du nord interpellés
Publié le vendredi 4 novembre 2016  |  Gabon Review
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Dans la matinée du 3 novembre, des journalistes des hebdomadaires Echos du nord et Faits divers ont été interpelés au siège du groupe Nord Editions. Les raisons et les auteurs de cette interpellation restent indéterminés.


Le jeudi 3 novembre, aux environs de 8 heures, un groupe d’individus présentés par nos confrères comme des agents des forces de l’ordre a effectué une descente au siège de Nord Editions, structure éditrice des hebdomadaires Echos du nord et Faits divers, deux titres réputés proches de l’opposition. A la suite de cette opération décriée par la corporation, une vingtaine d’agents du groupe de presse, «y compris les ménagères», ont été interpelés et amenés dans des véhicules banalisés pour une destination inconnue jusqu’à lors. Leurs téléphones ainsi qu’une partie du matériel de la rédaction auraient été «confisqués» selon un journaliste d’Echos du nord arrivé sur les lieux plusieurs minutes après.

«Aucune raison n’a été signifiée à tous ceux qui étaient présents», a indiqué dans une vidéo postée sur Facebook Jonas Moulenda, directeur de la rédaction de Faits divers, selon qui au cours de cette opération, «un seul journaliste a réussi à s’échapper». Si nos confrères avouent ne pas comprendre cette nouvelle descente supposée des forces de l’ordre dans leurs locaux, ils n’en émettent pas moins quelques hypothèses. Ils craignent notamment que la parution d’Echos du nord du 2 novembre 2016 y soit pour quelque chose.

L’arrestation du personnel «pourrait avoir un lien avec l’article paru dans Echos du nord de mercredi dernier (sur) les manœuvres dolosives orchestrées par le roi du Maroc, le grand ami d’Ali Bongo Ondimba, qui a pesé de tout son poids pour que les autorités françaises acceptent qu’Ali Bongo Ondimba soit maintenu à la tête de l’Etat gabonais, malgré sa défaite à la dernière élection présidentielle», a déclaré Jonas Moulenda. Pour sa part, Désiré Ename, directeur de la publication d’Echos du nord, a trouvé «regrettable que le pouvoir soit en train de chercher des subterfuges» plutôt que de saisir «des voies de droit» s’il se sent lésé. «Il y a le Code de la communication qui indique un certain nombre de procédures», a-t-il- déclaré.

Si de nombreux internautes ont prétendu que la même opération s’est également déroulée au siège de la chaîne de télévision TV+, son rédacteur en chef a assuré qu’il n’en était rien.
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