La communauté gabonaise de France a lancé le 2 novembre 2016, l’opération «Gabon débout» à la place de la République à Paris. Objectif : obliger les autorités françaises à prendre position et imposer des sanctions diplomatiques à l’encontre d’Ali Bongo Ondimba.
La communauté gabonaise de France, a manifesté pacifiquement dans la nuit du 2 au 3 novembre 2016, à la place de la République à Paris, dans le cadre de l’opération «Gabon débout». Cette mobilisation persuasive des Gabonais engagés dans le combat pour la libération et l’alternance du Gabon s’est opérée aux côtés des membres de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, célébrant la 9e journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité.
«Depuis neuf semaines nous manifestons dans Paris pour l’alternance au Gabon, les autorités ne nous écoutent pas. Nous avons décidé de parler directement au peuple français, de l’interpeller et le prendre à témoin à fin qu’ils puissent nous aider à renter chez nous, puis que les autorités francaises, notamment Manuel Valls, nous demande d’aller au dialogue avec le terroriste Ali Bongo Ondimba », a déclaré le membre de la Brigade urbaine des résistants Gabonais (Burg), Guy, à JMTV+. Invitant Ali Bongo à partir parce que c’est un «terroriste». «Il n’y a aucun dialogue possible avec les terroristes», estime-t-il.
Déterminée à faire entendre leurs voix et à opposer la résistance au régime au pouvoir depuis leur lieu d’études, de stage, la communauté gabonaise de France appelle tous les Gabonais assoiffés de la démocratie et de l’alternance à les rejoindre dans leur combat, à travers l’opération « Gabon débout » Celle-ci consiste à organiser des manifestations hebdomadaires tous les samedis.«Aujourd’hui nous avons décidé de prendre nos responsabilités parce que nous ne laisserons pas les autres décider de notre vie. Nous déciderons nous même de ce que nous allons vivre. Ce combat est un début après ça va continuer et d’autres générations le poursuivront. Nous ne lâcherons pas ! Ali Bongo doit partir. Partout où, il y a le peuple français, dans le métro, nous manifesterons. Nous voulons rentrer pour construire notre pays», a affirmé Guy.