Hydrocarbures : désaccord sur la baisse de production

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Publié le jeudi 3 novembre 2016 | Gabon Economie

© Autre presse par DR
Pollution aux hydrocarbures : L’Onep accuse et s’interroge

La conséquence de cette attitude c’est la contraction des prix du baril à 45,14 dollars à la clôture de principales places boursières.

Les réticences de l’Iran sur la révision à la baisse de son niveau de production, n’ont pas permis aux pays membres de l’Opep de parvenir à un accord permettant à terme un rééquilibrage mécanique des cours du baril de pétrole. Le pays qui veut relancer son économie, a besoin de moyens financiers considérables pour faire face à ses obligations et engagements.

Dans cette situation, l’Iran n’est pas seule. La Russie qui a donné des signes de fléchissement, semble à nouveau réticente. Le comité des experts doit se réunir à Vienne la capitale autrichienne où se trouve le siège du cartel le 25 novembre 2016 question d’engager de nouvelles discussions pouvant déboucher sur une baisse de production des grands producteurs.

Mais, faut-il le souligner, la baisse de production des pays producteurs constitue peut-être une aubaine pour le rééquilibrage des prix du pétrole, mais elle bénéficie davantage aux compagnies pétrolières qui voient en cela une réduction des investissements.

Au-delà, pour les petits producteurs comme les pays du golfe de Guinée à l’instar du Gabon, la baisse joue un rôle réducteur sur les recettes potentielles attendues des ventes du brut. D’où l’appel de certains spécialistes en direction des grands producteurs que sont l’Arabie Saoudite, l’Iran ou encore la Russie, à réduire considérablement leur volume de production, question de récompenser les efforts des modestes producteurs du continent.

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