LIBREVILLE - Dans une interview accordée le 30 octobre dernier à France 24 et radio France internationale(RFI), le Premier ministre français, Manuel Valls a dit avoir pris acte des résultats de la dernière élection présidentielle au Gabon, proclamée par la Cour constitutionnelle, tout en appelant au dialogue et à la réconciliation.
Réagissant sur la situation politique au Gabon, deux mois après la tenue de l’élection présidentielle, le Premier ministre français a donné la position de la France qui souhaite un avenir meilleur pour le pays, son partenaire.
"Au Gabon il y a un président, il va y avoir des élections législatives. Les candidats ont considéré qu’il fallait que ça soit, le conseil constitutionnel, la cour suprême qui proclame les résultats et ce qui compte pour la France, c’est l’avenir du Gabon qui est confronté à une crise économique due à la chute du prix pétrole, c’est la situation de sa population, et donc le seul souhait que nous pouvons émettre c’est qu’il y ait dialogue, c’est qu’il y est réconciliation, c’est qu’il y ait capacité de construire, là aussi, l’avenir ensemble entre ceux qui ont été candidats à l’occasion de cette élection présidentielle et ce dialogue pourra se poursuivre avec les autorités gabonaises, je pense notamment dans le cadre, à Madagascar, du grand sommet de la francophonie. (…) Il y a un président, il y a eu des résultats proclamés, il faut apaiser. Ce que moi j’attends c’est qu’il y ait dialogue car la confrontation, au Gabon comme ailleurs ne peut pas être la voix qui s’impose », a-t-il dit.
La réaction de Manuel Valls n’est pas différente de celle du ministre français des Affaires étrangères, Jean Marc Ayrault. Dans une interview accordée précédemment à la chaîne de radio française « Europe 1 », sur le déroulement de l’élection au Gabon, ce dernier avait reconnu la légitimité d’Ali Bongo Ondimba, à la suite du verdict de la Cour constitutionnelle, avant d’appeler à la réconciliation des acteurs politiques.