Près de 200 employés d’une société de téléphonie mobile font un don de sang au CTA de Libreville #aLibreville

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Près de 200 employés d’une société de téléphonie mobile font un don de sang au CTA de Libreville

Publié le samedi 22 mars 2014 | Agence Gabonaise de Presse

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Près de 200 employés d’une société de téléphonie mobile font un don de sang au CTA de Libreville

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LIBREVILLE (AGP) - Quelque 200 employés de l’entreprise de la téléphonie mobile Airtel Gabon ont donné vendredi des poches de sang au Centre de traitement ambulatoire (CTA), la seule banque de sang de référence à Libreville qui accuse souvent un déficit.

Le directeur général de la société, Antoine Pamboro s’est prêté à cet exercice en tendant le bras. Une seringue combinée d’une poche en plastique permettait de prélever 200 à 400 « CC ».

« Nous savons que le sang est effectivement un produit rare et que nous avons des populations jeunes, c’est pourquoi nous avons pensé pouvoir aussi aider les malades, aider les populations gabonaises en donnant un peu de notre sang », a expliqué M. Pamboro.

Chaque agent d’Airtel a accompli le même rituel sans anicroche. Bien avant, il se devait d’être consulter psychologiquement. S’en est suivi la prise de tension artérielle. Les hypertendus ne se plient pas à cet exercice.

« Nous voulons ici remercier Airtel gabonais par ce geste de solidarité qu’elle a effectué de son propre chef pour venir donner le sang au sein de notre institution dont la demande est très importante », s’est réjouie, le docteur Jophrete Mireille Ntsam Ndong, directeur adjoint du CTA. Mme Nstam Ndong a interpelé d’autres sociétés dynamiques de la place a emboité le pas à Airtel afin que le CTA puisse mener à bien son action sanitaire.

Seul Centre de référence en matière de production, de gestion et de stockage des produits sanguins, le centre de traitement ambulatoire de Libreville fourni tous les hôpitaux de la capitale gabonaise.

Selon le docteur Ntam Ndong, le CTA distribue environ 20 mille poches de sang par an. Le CTA accueille en tout près de 20 mille donneurs annuellement. Mais plus d’un tiers (1/3) de ces poches de sang sont détruites à cause de microbes dans le sang.

« Pour qualifier une poche de sang, il y’a un certain nombre d’examens qui sont effectués. Et quand il y’a un seul examen microbiologique positif, la poche est automatiquement détruite », a souligné en substance la patronne adjoint du CTA de Libreville.

Selon ce médecin biologiste-infectiologue, cette exigence rentre dans le cadre des consignes strictes de l’OMS.

Il y’a principalement cinq examens biologiques qui sont effectués pour déterminer la négativité ou la positivité du sang prélevé. Il s’agit notamment du test du VIH (1 et 2), le HTMV (1 et 2), la syphilis, l’hépatite B et l’hépatite C.

Selon le patron d’Airtel Gabon, tous les cas qui peuvent se révéler positifs au sein de son entreprise, ces employés seront « traités comme il se doit sans discrimination ».

SI/IM

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