Fête traditionnellement chrétienne, la Toussaint a été célébrée, hier, dans toutes les églises du Gabon. Mais aussi, dans les cimetières, où de nombreuses familles se sont rendues pour honorer leurs défunts.
COMME chaque 1er novembre, la fête de la Toussaint a été célébrée, hier, à travers le monde. Et quoique ce soit la fête de tous les saints - et non la fête des morts, célébrée le 2 novembre -, les Librevillois n'ont pas dérogé à la coutume, qui veut qu'en ce jour, chacun prenne de son temps pour rendre hommage aux parents décédés.
Aussi étaient-ils nombreux, en solitaire ou en famille, à avoir pris d'assaut les différents cimetières de la capitale pour honorer ce rendez-vous. L'on pouvait les voir désherber, rafraîchir, fleurir, ou simplement se recueillir sur les tombes de leurs chers disparus. Tantôt en prières et en louanges, tantôt dans un lourd silence, en guise de se souvenir.
Le spectacle était le même, des cimetières de Mikolongo à celui municipal de Lalala. Au cimetière de Plaine-Niger par exemple, M. Revignet-Ingueza a profité de ce jour pour se faire accompagner par son fils, la dizaine d'années, afin de lui faire découvrir les tombes où reposent ses aïeuls. Il a confié qu' « au-delà du nettoyage et du dépôt des gerbes de fleurs, nous venons visiter les tombes des parents pour leur rendre hommage ».