« Le Gabon a un président. Et le seul souhait que nous pouvons émettre, c'est qu'il y ait un dialogue, une réconciliation ». Voici les propos tenus ce lundi par Manuel Valls. Le Premier ministre français demande aux anciens candidats de la présidentielle de construire l'avenir ensemble. Une déclaration qui tranche avec celle du chef de la diplomatie. Il y a un mois, Jean-Marc Ayrault avait estimé que « l'examen des recours n'avait pas permis de lever tous les doutes » sur le résultat du scrutin. Un changement de ton qui interpelle du côté de l'opposition gabonaise.
La sortie de Manuel Valls sonne comme un rétropédalage. En janvier 2016, le Premier ministre avait déclaré qu'en 2009, Ali Bongo n'avait pas été élu comme on l'entend, entraînant la colère de Libreville.... suite de l'article sur RFI