Libreville, Gabon – Jean Ping, ex candidat à l’élection présidentielle du 27 août dernier qu’il dit avoir remporté, a depuis Paris en France où il s’est rendu pour mobiliser la diaspora Gabonaise en sa faveur, affirmé qu’il n’a pas l’intention de se réfugier quelque part.
« Je n’ai pas l’intention de me réfugier quelque part », a-t-il dit dans une interview à Radio France internationale (RFI).
« Le pouvoir a menacé de me tuer, de me ruiner. Le pouvoir m’a menacé de me mettre en prison. Dans mon domicile où j’ai été callassé, ou des procès ont été intentés contre moi partout. Tout cela ça peut à nouveau arriver », a ajouté l’homme qui estime vivre à Libreville sous le régime de « résidence surveillée ».
Jean Ping a définitivement levé le doute sur la rumeur d’un projet de prestation de serment en tant que président élu.
« Nous ne l’avons pas choisie, parce que nous pensions qu’elle n’était pas bonne », a-t-il expliqué. « Qu’est-ce que ça a donné lorsque André Mba Obame l’a fait ? » s’est-il interrogé.
L’ancien chef de la diplomatie gabonaise insiste qu’il est parti en occident pour travailler sur la destitution du président Ali Bongo Ondimba qui lui a volé sa victoire.
« Nous pensons qu’il va nécessairement reculer, qu’il va nécessairement dégager, sanctions ou pas sanctions », espère-t-il.