Certains membres de l'équipe dirigée par Franck Emmanuel Issoze Ngondet semblent faire preuve de célérité pour apaiser les tensions sociales.
A peine installés, plusieurs membres du gouvernement Issoze Ngondet sont déjà à pied d’œuvre pour tenter de circonscrire, à défaut d’éteindre, les nombreux foyers allumés sur le front social. Celui-ci est particulièrement agité, au lendemain d’une élection présidentielle au cours de laquelle, certains leaders syndicaux avaient ouvertement pris fait et cause pour l’un ou l’autre des deux principaux candidats. Une période durant laquelle le gouvernement s’était départi de ses engagements envers les partenaires sociaux.
Entre les revendications des postiers, des adhérents de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), des agents de l’Agence gabonaise de presse (AGP), les errements du ministre de l’Education nationale, le climat social pourrait noircir avec l’entrée dans la danse, dès ce lundi, des principaux syndicats des enseignants du primaire et du secondaire (Conasysed et Sena). Lesquels, au sortir de leurs assemblées générales respectives tenues samedi dernier, ont décidé, pour le premier, de déclencher ''une grève d'avertissement de deux semaines''. Et, pour le second, ''une grève illimitée''.