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Crise postélectorale: Josef Leinen suggère des sanctions contre Ali Bongo
Publié le mercredi 26 octobre 2016  |  Gabon Review
Josef
© Autre presse par DR
Josef Leinen, membre des commissions Environnement, Constitution et Affaires étrangères du Parlement Européen.
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Un peu après une séance de travail avec des hommes politiques Gabonais parmi lesquels Séraphin Moundounga, le chef de la délégation du Parlement européen pendant la dernière élection présidentielle au Gabon, Josef Leinen, a publié ce 25 octobre 2016 un tweet indiquant des «élections manipulées», une «répression dans tout le pays». Pour lui, l’UE doit prendre sanctions «après la présentation du rapport final».

Décidément, la page de la contestation de la victoire l’Ali Bongo Ondimba à l’élection présidentielle du 27 août 2016 est loin d’être tournée. Avocat, homme politique allemand et député au parlement européen (PE) pour l’Allemagne depuis 1999, Josef Leinen a lancé, avec cette sortie, un nouveau pavé dans la marre à propos de la dernière élection présidentielle au Gabon.

Si au niveau national, Jean Ping, déclaré deuxième à cette élection avec 47,24% de suffrages n’a pas changé d’un iota sa position sur la revendication de «sa victoire», au niveau international, Josef Leinen, le député européen, président du comité des affaires constitutionnelles et président du Mouvement Européen-International, vient renforcer cette détermination maintenue par la diaspora qui n’a pas baissé d’intensité sa mobilisation en faveur de Jean Ping. En attendant le rapport final de la Mission des observateurs électoraux (MOE) de l’Union européenne (UE) déployés pendant la présidentielle au Gabon, le député européen estime que les élections ont été manipulées, qu’il y a eu répression dans tout le pays. Il estime à cet effet, sur Twitter, qu’«après la présentation du rapport final, l’UE doit décider sur des sanctions contre Bongo». Un peu avant ce tweet lancé à ses deux milliers de suiveurs, Josef Leinen a reçu, ce même 25 octobre, une délégation d’hommes politiques Gabonais, parmi lesquels figurait Séraphin Moundounga, l’ancien ministre de la Justice ayant démissionné au début de la crise postélectorale gabonaise.

Pour rappel, le 29 août dernier, lorsque Mariya Ivanova Gabriel, chef de la MOE émettait des réserves sur la transparence du scrutin présidentiel, Josef Leinen avait quant à lui recommandé que «face au niveau de défiance et de division qui ont marqué cette campagne, il est urgent de mettre en place les bases d’un vrai dialogue politique dans l’intérêt de l’ensemble du peuple gabonais». Entre temps, les choses ont certainement évolué. Le député européen suggère maintenant des sanctions contre le président réélu. Quelle sera la nature de ces sanctions et quel pourrait être bleur impact sur le régime de Libreville ? L’UE suivra-t-elle la position de son représentant à la dernière élection présidentielle ?
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