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Poussée urbaine : Menaces sur les parcs nationaux d’Akanda et de Pongara
Publié le mardi 25 octobre 2016  |  Gabon Economie
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Dans une récente étude l’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) s’inquiète des risques environnementaux qui pèsent sur les aires protégées du fait de l’urbanisation des périphéries de Libreville.

Libreville, la capitale du Gabon a connu une croissance importante au cours des dernières années. Le taux d’urbanisation du pays est de 85 %. Le grand Libreville regroupe 53 % de la population du pays. Au cours des trente dernières années, cette population a quintuplé. Cette croissance de la population impacte sur les équilibres environnementaux de la ville et des aires protégées situées dans sa périphérie. L’Agence nationale des parcs nationaux (Anpn) qui tire la sonnette d’alarme vient de publier une étude intitulée « Dynamiques spatiales et impacts environnementaux des extensions urbaines dans l’arc d’Emeraude ».

Menace sur les aires protégées
C’est une particularité qui fait le charme de Libreville. L’agglomération est inscrite au sein de trois espaces naturels majeurs faisant l’objet de mesures de conservation. Il s’agit notamment des deux parcs nationaux d’Akanda et Pongara et la forêt classée de la Mondah, dont la partie la mieux conservée a été érigée en 2012 en un arboretum nommé Raponda Walker. La gestion de tous ces espaces placés sous la gestion de l’Anpn, croule sous la menace d’une poussée urbaine peu ou pas maitrisée.

Parc national d’Akanda
D’une superficie de 541 km², le parc d’Akanda, constitué d’une profonde baie occupée par de vastes superficies de mangroves et de vasières, est « un des sites majeurs pour les oiseaux d’eau en Afrique centrale », explique Mathieu Ducrocq, du projet Arc d’Emeraude. Mais avec la création de la commune d’Akanda, les mangroves au contact des zones en urbanisation « subissent les pressions et les pollutions, tout en assurant un indispensable service de recyclage et de dépollution. » L’action de l’homme est à l’origine de cette pollution. A travers notamment le déversement des effluents ménagers (eaux usées, etc.) par les populations urbaines. Le chalutage illégal et l’exploitation forestière favorisés par l’accroissement urbain font également partie des principales menaces relevées sur ce parc, précise le rapport.

Pongara
Le Parc national de Pongara, accessible en moins de trente minutes par bateau, est l’une des principales vitrines de la politique de conservation du Gabon et une zone de développement du tourisme naturaliste par excellence. Ses vastes mangroves contribuent au renouvellement des stocks halieutiques. Ses plages et les eaux côtières de la façade océaniques connues pour abriter des zones de ponte des tortues Luth et la mise bas des baleines à bosses, sont sous pression. Les menaces les plus importantes qu’on relève ici sont relatives au caractère accidenté des plages pour la ponte des tortues due au madrier et à l’érosion. La pêche illégale et le transport maritime corrélé à la proximité du port de Libreville sont aussi notables.
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