Initiée par l’International osteoporosis fondation (IOF), la Journée mondiale de l’ostéoporose a été célébrée le 20 octobre dernier.
Elle a été marquée, entre autres, à l'international, par le lancement d’une campagne annuelle sur les risques de cette pathologie, notamment en l’absence de diagnostic. Sensibiliser le grand public était le maître-mot de cette célébration, tant il est vrai que l'ostéoporose est une maladie insuffisamment connue et trop peu diagnostiquée dans de nombreux pays.
Chaque année, en France, par exemple, plus de 130 000 femmes sont victimes de fractures, généralement sans savoir qu'elles souffrent d'ostéoporose. Dans le monde, on enregistre une fracture toutes les 20 secondes, soit 1.600.000 fractures du fémur par an. Selon les spécialistes, l'ostéoporose est « une maladie diffuse du squelette caractérisée par une diminution de la densité osseuse et des altérations de la micro-architecture des os. Ces altérations rendent l'os plus fragile et augmentent le risque de fracture ».
L'ostéoporose évolue donc avec le vieillissement et touche fréquemment les femmes après la ménopause, mais aussi les hommes après 65 ans. Elle est également observée chez les personnes traitées par corticoïdes à doses importantes.