Ali Bongo commerce avec Alain Marsaud

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Publié le lundi 24 octobre 2016 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo en audience avec Alain Marsaud

Alain Marsaud, ex-juge antiterroriste, achevait ainsi une visite de trois jours au Gabon au cours desquels il a rencontré ses compatriotes de Port-Gentil et de Libreville. Une visite qui intervient d’ailleurs quelques semaines après les émeutes consécutives à la réélection du président de la République. Avec Ali Bongo Ondimba, Alain Marsaud a fait le tour de la coopération multisectorielle entre le Gabon et la France. Ce qui leur a donné l’opportunité d’apprécier la densité de ces relations bilatérales.

Le député «Les Républicains» des Français de l’étranger a également présenté au chef de l’Etat les principaux enseignements tirés de ses échanges avec les Français de Port-Gentil et de Libreville. Il a souligné qu’«il s’était attaché à répondre à leurs interrogations liées à la période postélectorale, les invitant à travailler et à vivre au Gabon dans la sérénité», a rapporté la Direction de la communication présidentielle.

Magistrat honoraire, membre de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Alain Marsaud œuvre dans l’intérêt de plus de 150.000 Français installés dans 49 pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen-Orient. Il est connu pour une fracassante sortie, le 19 juillet 2016, sur une chaine de télévision française, lors de laquelle il déclarait à propos de la montée de l’insécurité en France : «Je me défends, je porte une arme». À ce sujet, celui qui fut ancien chef du service antiterroriste du parquet de Paris, interrogé sur la meilleure façon de protéger la population française n’avait pas hésité à indiquer que la population française devrait être armée. «J’appelle à la mobilisation citoyenne (…) Les citoyens doivent prendre le relais d’un État inefficace et assurer eux-mêmes leur défense, soit individuellement, soit par groupe», avait-il lancé prônant la création de milices citoyennes en France. Une sortie qualifiée, en son temps, de provocateur et de «Trumpisation» des esprits.

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