Libreville, Gabon – La Direction générale de la compagnie pétrolière française Maurel & Prom a affirmé dans un communiqué « qu’aucune décision de sanction n’a été prise à ce jour, par la société à l’égard des 11 employés de Maurel & Prom Gabon ».
Le communiqué daté de Paris en France, siège de la compagnie donne pour la première fois, la version des faits du groupe pétrolier sur la grève à l’origine de la baisse de la production qui est passée de 28 000 barils / jour à environ 10 000 barils par jour seulement.
Voici l’intégralité du communiqué qui contredit la version de l’ONEP soutenant que les salaires des 11 salariés sont suspendus et que ces derniers font l’objet d’une menace de licenciement pour avoir quitté leur poste de travail à la demande du syndicat :
Un mouvement de grève, organisé par l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), a été déclenché le 17 octobre 2016 alors même que, conformément à la réglementation, des discussions étaient en cours entre les représentants syndicaux, l’Inspecteur Spécial du Travail chargé du secteur des hydrocarbures et la direction de Maurel & Prom Gabon.
Le 18 octobre, compte tenu des risques pouvant résulter du comportement de certains agents grévistes, le Groupe a dû, afin de préserver la sécurité des personnels non-grévistes ainsi que l’intégrité des installations, réduire la production issue des champs d’Ezanga (Maurel & Prom opérateur, 80 %).
Ainsi, la production a été ramenée de plus de 28 000 b/j à environ 10 000 b/j.
Le Groupe tient à rappeler que la Direction s’est totalement employée à la recherche d’une solution dans le cadre des instances de concertation en place, en veillant pour sa part au bon respect des droits et obligations respectives. C’est ainsi, contrairement à certaines affirmations, qu’aucune décision de sanction n’a été prise à ce jour, par la Société à l’égard des 11 employés de Maurel & Prom Gabon.
Dans ce contexte, les autorités de tutelles ont décidé la mise en place de mesures visant à conforter la sécurité des sites et des personnes. La situation a fait l’objet d’un communiqué détaillé du Ministère du Pétrole et des Hydrocarbures.