Pour la Journée mondiale de la santé mentale, qui a lieu le 10 octobre de chaque année, la direction de l'Hôpital psychiatrique de Melen a organisé hier un repas communautaire au profit de ses pensionnaires.
LE thème retenu pour marquer cette journée commémorée en différé était : " Dignité et santé mentale, premier secours psychologique et santé pour tous". Un thème qui a servi de fondement aux hommes d'église et aux personnels du service hospitalier pour rappeler à l'opinion publique qu'un individu atteint de pathologie mentale est un citoyen à part entière. « Parce que la maladie mentale est une pathologie comme les autres, elle peut survenir chez un quelconque sujet. Il doit être suivi de la même façon qu'un malade souffrant de tension artérielle, d'un diabète ou d'une fracture, etc. L'individu doit être amené en consultation, diagnostiqué et doit suivre un traitement. Le malade mental ne doit pas être stigmatisé. Il attend de nous soutien, confort, respect et dignité », a souligné le Dr Venant Félicien Boussougou, directeur général de l'hôpital.
En effet, nombreux sont les compatriotes atteints de déficience mentale que l'on retrouve en errance dans la rue. Diverses raisons sont avancées pour justifier cette divagation dont la stigmatisation par les familles, qui ne connaissent pas toujours la conduite à tenir lorsque la pathologie mentale est constatée.