Après la tenue d’une assemblée générale le 18 octobre à son siège de batterie IV, le personnel de l’Agence gabonaise de presse (AGP) a initié ce mercredi une journée de protestation, avant d’introduire un préavis de grève auprès de sa direction pour 7 mois salaires non payés.
Les agents de l’AGP broient du noir en ce moment, surtout les contractuels. Ils n’ont pas de salaires depuis 7 mois. Une situation précaire qui fait craindre des répercutions sociales plus graves pour le personnel. Pour la soixantaine des contractuels, l’amère saveur de la misère imposée a rendu leur quotidien quasi semblable à celui d’un clochard. « Après l’Assemblée générale tenue hier par l’ensemble des agents de l’AGP, il était prévu d’organiser une journée de protestation pour faire part aux autorités, particulièrement au ministre de la Communication que l’AGP vit une situation de crise véritable. Je vais vous rappeler que depuis plus de six mois, les agents contractuels de l’AGP ne perçoivent pas leurs salaires. », s’est indigné Raganizo Lasseny, un membre du collège des délégués.
Un tableau sombre qui soulève tout naturellement des inquiétudes sur l’avenir de la structure. «On veut savoir ce qu’ils entendent faire de l’AGP, pour qu’on soit fixés. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on a décliné l’invitation du ministre de la Communication qui a initié depuis hier des séances de sensibilisations concernant la charte de la Communication. Aujourd’hui la question fondamentale qu’on pose au ministre de la Communication c’est de savoir quel est l’avenir de l’AGP, car nous voulons être rassurés sur l’avenir de l’AGP. La seule personne capable de rassurer aujourd’hui c’est le ministre de la Communication» a-t-il précisé.