Pour la modernisation de l’Aéroport international Léon Mba de Libreville, la société privée Aéroport de Libreville (ADL) veut injecter quelques 40 milliards de francs CFA de fonds propres. Seulement, la date du lancement de cette vaste opération de modernisation demeure inconnue.
Assurer un service aéroportuaire de qualité et mieux gérer le trafic pendant la CAN de football à venir, telles sont les raisons motivant l’investissement de quelques 40 milliards de francs CFA que compte réaliser Aéroport de Libreville (ADL). « Ce projet d’aménagement des infrastructures existantes dans le cadre du partenariat public-privé sera totalement autofinancé par ADL une fois l’accord de l’Etat obtenu », rassure le Directeur Général de la société, Jean-Michel Ratron dans les colonnes du quotidien « l’Union ».
Le projet en gestation vise notamment, la modernisation et l’extension de l’aéroport international avec en vue, l’augmentation de la capacité d’accueil. En effet, dès 2017, selon une analyse de Jean-Michel Ratron, l’aéroport international de Libreville devrait être confronté à la limite de sa capacité d’accueil. Le problème a surgi depuis 2014 et devrait s’accentuer dans les années à venir si des travaux ne sont pas menés. Le tarmac, la zone domestique, les passerelles, bref tout est à moderniser si l’on s’en tient à la version d’ADL.
Garanties ?
« Nous sommes prêts à avancer rapidement sur ce dossier pour être au rendez-vous de cet événement panafricain si tel est le désir de l’Etat », explique Jean-Michel Ratron. Ce désir, c’est la reconduite de la concession né du partenariat public-privé qui lie ADL à l’Etat gabonais. La première, scellée dans les années 80 date aujourd’hui d’une trentaine d’années et s’achève fin 2018. Pour que ADL débourse la somme annoncée, la garantie qu’elle attend de l’Etat réside dans le prolongement de la concession.
Sans renouvellement de ladite concession, il pourrait ne pas y avoir d’aménagement de l’aéroport international Léon Mba de Libreville, du moins pas avec ADL.