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«Les caisses de l’Etat sont vides !» prétend Jean Ping
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Gabon Review
Présidentielle
© AFP par MARCO LONGARI
Présidentielle 2016: le candidat Jean Ping anime un point de presse à son quartier général
Dimanche 28 aout 2016. Jean Ping candidat a la Présidentielle 2016 s’est autoproclamé vainqueur du scrutin alors même que les opération de compilation des votes se poursuivent.
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Au cours de sa récente adresse à la diaspora, l’ancien président de la commission de l’Union africaine, candidat consensuel de l’opposition à la dernière présidentielle, s’est essayé à un diagnostic de la situation économique et financière du Gabon.

Si en mai 2016 il avait promis, lors de la présentation de son projet de société, de commander un audit «pour évaluer la situation réelle des finances du Gabon», plus de quatre mois après, Jean Ping semble désormais informé sur la question. C’est en tout cas ce que d’aucuns ont été amenés à croire le 15 octobre dernier, alors que le candidat consensuel de l’opposition à la présidentielle d’août 2016 s’adressait au Gabonais de l’étranger, notamment ceux réunis à Paris (France) pour contester une nouvelle fois la victoire d’Ali Bongo à cette élection.

A en croire Jean Ping, depuis quelques mois le pays fait face à de sérieuses difficultés financières. «Aujourd’hui déjà, les caisses de l’Etat sont vides. Il n’y aura bientôt plus de quoi payer les fonctionnaires, l’endettement national poursuit sa dérive catastrophique», a-t-il prétendu, non sans ajouter que «seul un changement de régime et de gouvernance» permettra de venir à bout de cette situation.

S’il s’est gardé de donner des chiffres pour étayer son affirmation, l’ancien président de la commission de l’Union africaine n’a pas moins assurer que, «d’ores et déjà, le pays glisse lentement vers une ingouvernabilité certaine avec une asphyxie économique, un ralentissement de la production auxquelles s’ajoutent la désobéissance civile et la non-coopération».

Si les autorités gabonaises ont toujours nié les allégations pessimistes quant à la situation économique et financière du pays, nul doute qu’elles ne confirmeront pas les nouvelles affirmations de Jean Ping, bien qu’elles reconnaissent que le contexte actuel est bien différent de celui des années précédentes en raison de la crise de l’industrie pétrolière mondiale. Toutefois, le gouvernement assure qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter sur le paiement des salaires des fonctionnaires, d’autant que ceux-ci seront toujours payés.
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