Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Contestation postélectorale : La mobilisation des Gabonais de l’étranger
Publié le mardi 18 octobre 2016  |  Gabon Review
Contestation
© Autre presse par DR
Contestation postélectorale : Marches de protestation contre le régime d’Ali Bongo
15 octobre 2016t aux Etats-Unis.
Comment


A l’initiative de Gabonais de l’étranger, une série de marches de protestation contre le régime d’Ali Bongo, s’est tenue le 15 octobre dernier en France et aux Etats-Unis, notamment.

Le week-end dernier a été placé sous le signe de la «libération gabonaise» par les Gabonais de l’étranger, notamment en France et aux Etats-Unis. Plusieurs marches s’y sont déroulées, le 15 octobre dernier, avec, en toile de fond, la contestation de la victoire d’Ali Bongo à la dernière élection présidentielle.

A New-York, la marche a eu lieu sur la célèbre avenue de Broadway, située dans le quartier de Times Square, où le Rassemblement des gabonais républicains (RGR) et le gouvernement des paysans en exil, ont marché aux côtés d’autres Gabonais en provenance du Canada. Une initiative en phase avec l’appel de Jean Ping, qui a récemment annoncé la «fin du mandat usurpé d’Ali Bongo» et surtout «la naissance de la seconde République».

«Cette marche visait à montrer aux communautés américaines et du monde entier, qu’Ali Bongo n’a jamais été élu au Gabon, mais qu’il est simplement à la tête d’une junte militaire, les armes à la main, et qu’il est aussi le produit d’un coup d’État électoral machiné par la Cour constitutionnelle avec l’appui de la Commission électorale nationale autonome et permanente», déclaré Allhen Allhan Ambamany, le porte-parole du RGR.

Avec tous les Gabonais d’Amérique du Nord et rejoints à la marche par les partisans de la candidate à la Maison Blanche, Hillary Clinton, «nous avons expliqué et condamné haut et fort la complicité des institutions républicaines de chez nous, d’avec le pouvoir cinquantenaire des Bongo-PDG», a-t-il poursuivi.

Le porte-parole du gouvernement des paysans en exil, quant à lui, a appelé le peuple de l’opposition au régime d’Ali Bongo à la résistance, en appui à Jean Ping. «Le RGR et le gouvernement des paysans invitent tout opposant à se forger un mental de guerrier, pour faire face au pouvoir oppressif des gangsters», a lancé Raphaël Mbadinga-Mbadinga.

En effet, les porte-étendards du RGR et du gouvernement des paysans, ont soutenu qu’au Gabon, Ali Bongo et ses escadrons de la mort semaient la terreur et l’insécurité. «Ce qui nous fait dire que seule la résistance devient aujourd’hui le moyen approprié avec lequel, chaque frange du peuple peut et doit s’organiser, pour combattre Ali Bongo et sa légion étrangère et, remporter le pari de la libération», ont-ils conclu.

Largement relayé et suivi sur les réseaux sociaux, ce mouvement du 15 octobre s’est également étendu aux villes Nantes et Paris, en France. «La résistance gabonaise pour chasser l’usurpateur Ali Bongo se poursuit et cela jusqu’à la prestation de serment du Président élu Jean Ping», y ont notamment annoncé les initiateurs de ces marches de protestation.
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment