Agriculture : le Gabon lance le «jardin scolaire»

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Publié le mardi 18 octobre 2016 | Gabon Review

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Celebration de la journée mondiale de l`alimentation
Le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, a lancé le 17 octobre 2016, le projet «Jardin scolaire» au Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales d’Angondjet (Capeds).

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, le ministre de l’Agriculture a lancé le projet « Jardin scolaire » au centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales d’Angondje (Capes).

Le ministre de l’Agriculture, Yves Fernand Manfoumbi, a lancé le 17 octobre 2016, le projet «Jardin scolaire» au Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales d’Angondjet (Capeds). Cette opération initiée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’alimentation, célébrée chaque 16 octobre, vise créer des jardins potagers dans les écoles à travers le territoire national.

Pour Yves Fernand Manfoumbi, l’exercice de planting auquel se sont livrés plusieurs personnalités, notamment les membres du gouvernement et le Representant de la FAO, participe à la matérialisation de la thématique mondiale retenue cette année pour commémorer cette journée. Elle viserait à faire prendre conscience au public, la nécessité, devenue impérieuse, de cultiver des aliments de façon durable en adoptant des pratiques permettant de produire sur une même surface en faisant face aux effets négatifs du changement climatique. «Le climat change, l’alimentation et l’agriculture aussi». «Ce thème qui est très évocateur de la situation actuelle, entend souligner que l’alimentation et l’agriculture doivent s’adapter aux changements climatiques si l’on veut nourrir de manière durable la population qui ne cesse de croître», a-t-il affirmé.

La question de sécurité alimentaire se trouve naturellement au centre des risques liés au climat. Selon, Dan Rugabira, le coordonnateur du bureau sous régional pour l’Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon, le changement climatique compromet déjà nos efforts visant à mettre un terme à la famine et à toutes les autres formes de malnutrition d’ici à 2030. Près de 800 millions de personnes sont actuellement en situation d’insécurité alimentaire. «Les secteurs les plus touchés par les impacts du changement climatique sont également ceux dont elles tirent leurs revenus et qui leur permettent de nourrir leurs familles», a-t-il déclaré.

Cependant, pour Dan Rugabira, ils existeraient quelques actions applicables au quotidien, capables de réduire des effets négatifs du changement climatique : protéger nos ressources naturelles si précieuses, éviter le gaspillage de l’eau, diversifier notre alimentation, protéger nos océans, garder nos sols et notre eau propres, l’achat et la consommation du bio, et l’économie de l’énergie…

Pour développer de manière durable notre agriculture et atteindre l’autosuffisance alimentaire, sans laquelle le pays dépense 300 milliards pour ses besoins alimentaires, le ministre de l’Agriculture rappelle que le Gabon est capable de relever ce défi. Si le projet « Jardin scolaire » est systématisé, les jeunes apprendront dès le bas âge les ficelles et vertus de la production agricole. Et ces petites mains deviendraient peut-être les chefs d’entreprises agricoles de demain.

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