Le groupement d’entreprises Seteg/Sobea est à pied d’œuvre depuis le 19 mars 2014. Il s’attèle aux travaux de pose et de raccordement, entre Ntoum et Libreville, de la conduite DN 1200 mm visant à améliorer de façon efficiente l’approvisionnement en eau dans la capitale gabonaise, confrontée à un déficit du vital liquide.
Le partenariat Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) et le ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques est en action depuis vingt quatre heures dans la périphérie de Ntoum à 32 kilomètres de Libreville. Ceci se matérialise par les travaux de la pose de la conduite DN 1200mm entre Ntoum et Libreville, actuellement en réalisation par le groupement d’entreprises Seteg/Sobea, pour le compte de l’État gabonais.
Cette deuxième étape d’une série de 5 phases du projet dénommé «la sécurisation et alimentation en eau potable de Libreville» par le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques, consiste selon, le directeur hydraulique du ministère, Jocelyn Bouyou Mavoungou, en la pose d’une canalisation dans laquelle il y a trois phases de passage appelées bipasses avec les conduites existantes notamment la DN 1000.
«Ces trois bipasses dont la réalisation était prévue pour une période donnée sont réalisés en avance aujourd’hui sur demande de la SEEG qui a décidé d’apporter une production de 25000 m³ d’eau pour le mois de juin 2014», a-t-il précisé, avant de souligner «qu’au départ les travaux de la DN1200 sont prévus être alimentés par une quatrième phase qui est celle de la construction de l’usine Ntoum 7 qui est chargée d’apporter 140.000 m³ /j le tout pour pallier les difficultés en eau de la ville de Libreville».
Pour le chef de département technique SEEG, Jean Garandez, l’ensemble des travaux de raccordement de ces deux conduites ainsi que la réalisation de forages supplémentaires intègre les priorités de l’entreprise à améliorer ses prestations vis-à-vis des consommateurs. «Aujourd’hui la SEEG a des priorités, elle a considérablement investi et continue d’ailleurs de le faire sur la production de l’eau potable. Actuellement nous sommes sur un projet qui vise à amener plus d’eau pour les populations de Libreville. Nous sommes en train de créer de nouveaux forages. Nous menons plusieurs batailles de fonds au niveau des conduites, de la production, du transport et du stockage dans les réservoirs», a déclaré Jean Garandez.
Prévu se poursuivre jusqu’au mois de mai 2014, les travaux relatifs à l’amélioration de l’approvisionnement en eau de Libreville ne pourraient garantir la fin des problèmes de coupure d’eau dans la capitale gabonaise, estime Jocelyn Bouyou Mavoungou pour qui l’expansion et l’évolution de Libreville et ses périphéries sont des facteurs démographiques déterminants pour la satisfaction de la demande de la population.
