C’est fini entre Christian Lefaix et la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). L’ancien PDG de la filiale gabonaise du groupe français Veolia a fait ses adieux mercredi 19 mars 2014, un peu plus d’un mois après la tenue du conseil d’administration de l’entreprise.
C’est au terme du conseil d’administration tenu le 14 février dernier à Libreville, au siège social de l’entreprise, que la décision a été prise de commun accord entre les différentes parties de ce tour de table. Christian Lefaix, a officiellement cédé son poste à la tête de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). L’annonce, faite devant une partie du personnel de ladite société et plusieurs patrons d’autres entreprises exerçant dans divers domaines, intervient un an et un mois seulement après son accession au poste de président directeur général de la SEEG.
L’ancien manager de Veolia Water Saudi et ancien puissant DG adjoint de la SEEG a dit quitter son poste avec un peu de regret, bien que son importance dans le groupe doive le conduire à d’autres missions. Il a notamment reconnu un ensemble de mauvais points ayant caractérisé son mandat à la tête de la société. Mauvais points que les populations gabonaises n’ont pas manqué de lui rappeler tout au long dudit mandat. C’est donc avec un petit pincement au cœur que l’homme à la célèbre formule – «Nous sommes capables d’avoir une SEEG sans coupure»- quitte la barque, reconnaissant son impuissance face à un ensemble d’aléas difficilement prévisibles.
Mais, adressant ses remerciements au personnel et à ses collaborateurs, Christian Lefaix, sans faire un bilan exhaustif de son passage dans la société, s’est également félicité du travail abattu avec son équipe depuis le 1er février 2013, date de sa prise de fonctions officielle à la tête de la SEEG.
Par ailleurs, Jean Paul Camus, jusqu’alors directeur général délégué aux opérations à la SEEG, devrait assurer l’intérim de l’ancien PDG, jusqu’à la nomination d’un nouveau patron, prévue pour le mois d’avril prochain. Pour le PDG sortant, le choix du conseil d’administration devrait notamment se porter sur la personne de Jean Paul Camus. Du moins, «c’est mon souhait», a-t-il laissé entendre au cours de son discours d’adieux.