Evaluées à 2477,5 milliards de francs CFA, les ressources de l’Etat devraient connaitre en 2017, une légère coupure de l’ordre de 148,5 milliards de francs CFA contre 2626 milliards de francs CFA en 2016.
Les ressources budgétaires de l’Etat pour l’année 2017 ont été revues à la baisse au cours du dernier conseil des ministres. Arrêtés à 2477,5 milliards de francs CFA, elles devraient connaitre une coupure de l’ordre de 148,5 milliards de francs CFA contre 2626 milliards de francs CFA en 2016.
Essentiellement composé des ressources propres pour 1.858,4 milliards de francs CFA, ce budget se caractérisera par une forte contribution du secteur hors-pétrole. Les ressources propres se caractériseront par les recettes pétrolières et les recettes hors-pétroles. Les recettes pétrolières contribueront à hauteur de 478,6 milliards de francs CFA et de 1.379,8 milliards de francs CFA pour les recettes hors-pétrole.
Contrairement à la précédente loi de finance 2016, les recettes pétrolières devraient être en baisse de 122,1 milliards de francs CFA. Pour le gouvernement, il reflète le recul de la production pétrolière en volume, malgré une légère remontée des prix sur le marché international. Les recettes hors-pétroles devraient également connaitre une légère baisse de l’ordre de 63,3 milliards de francs CFA. De manière globale, cette baisse s’expliquerait par la quasi-stagnation des performances de l’activité économique nationale à +4,5%, contre 4,6% dans la Loi de finances 2016.
Investissements
Les dépenses d’investissement se caractériseront eux, par une baisse de 170,6 milliards de francs CFA, pour se situer à 392,1 milliards de francs CFA. De ces dépenses, 275,1 milliards de francs CFA seront affectées aux projets bénéficiant de financements extérieurs.
De manière concrète, le projet de loi de finances de l’année 2017 mettra l’accent sur le développement des infrastructures pour maintenir la croissance économique et accompagner la politique de modernisation et de diversification de l’économie nationale. Pour 2017, le gouvernement envisage de mettre l’accent sur la promotion des secteurs sociaux et mener une politique budgétaire axée sur la maîtrise du train de vie de l’Etat.