Selon une annonce faite dans la matinée du mercredi 19 mars par la compagnie pétrolière, la fin de l’opération de forage sur le site du Padouk Deep-1 et au large des côtes du Gabon n’a pas donné le résultat escompté. Les responsables d’Ophir Energy évoquent une «déception».
Après avoir annoncé le 18 février 2014 le démarrage d’une opération de forage d’envergure sur certains des blocs pétroliers acquis au terme de la consultation restreinte organisée par le ministère du Pétrole du 28 au 29 octobre 2013, les premiers résultats de la compagnie Ophir Energy plc viennent de tomber. Et selon un communiqué publié dans la matinée du mercredi 19 mars 2014, celle-ci annonce des résultats plutôt décevants.
En effet, au terme de son opération de forage du puits Padouck Deep-1, sur le bloc Ntsina dans l’offshore du Gabon, les travaux du navire Vantage Titanium Explorer n’ont pas été à la hauteur des espérances de cette compagnie pétrolière et gazière qui, en octobre dernier, avait pourtant parié sur le potentiel des quatre blocs acquis dans le pays. Mais, foré à une profondeur de 3 297 mètres TVDSS (profondeur ramenée à la verticale sous-marine), tout en ciblant les sables du Crétacé Gamba et Coniquet dans la section pré-salifère, rien n’y a fait : «Il n’y avait pas d’indices d’hydrocarbures importants dans les réservoirs ciblés», indique le communiqué qui reconnaît tout de même qu’un espoir subsiste sur cette partie du puits situé dans le bassin nord du Gabon. Des analyses et interprétations des différentes activités sur le site sont désormais envisagées.
Pour l’heure, a déclaré Nick Cooper le directeur exécutif d’Ophir Energy plc, «le résultat sur le Padouck Deep-1 est décevant, mais son échec semble être spécifique (…) et n’amortit pas notre enthousiasme.» De même, si pour le responsable de cette compagnie britannique, les mauvais résultats sur le Padouck Deep-1 pourraient être causés par «l’absence de sel» sur le site, un autre projet est porté sur Okala, où une section de sel plus épaisse a été découverte.
