Libreville– « Vous héritez d’une maison qui n’est pas comme les autres. De l’extérieur comme de l’intérieur, son mode de vie est compliqué au regard des missions à elle dévolues. Vous ferez parfois l’objet des frappes lourdes de la presse. Mais ne vous en offusquez point. Au contraire, soyez comme le roseau : courbez mais ne rompez pas », sont des conseils donnés à Jean François Ndongou par son prédécesseur le journaliste Guy Bertrand Mapangou mardi à Libreville, la capitale gabonaise, à l’occasion de la cérémonie de passation de service entre les deux hommes à la tête du CNC.
Nommé le 10 mars dernier président du Conseil National de la Communication (CNC), l’ancien Ministre gabonais de l’Intérieur, Jean François Ndongou a pris ses fonctions le 18 mars 2014 au cours d’une cérémonie de passation de service avec l’ancien patron de lieu Guy Bertrand Mapangou rappelé au Gouvernement.
Poursuivant dans le cadre de ses conseils, Guy Bertrand Mapagnou a demandé à son successeur de mettre en avant un certains nombre d’éléments pour réussir sa mission notamment, son expérience politique et son sens de la pondération, sa rigueur et son ouverture d’esprit. Il lui a dit de privilégier le dialogue et la concertation comme mode de résolution des problèmes qui seront posés, avant de lui transmettre un certains nombre de dossiers.
Saisissant la balle au bond, Jean François Ndongou a promis de donner le meilleur de lui-même.
« Le CNC n’est rien sans les médias, mais les médias ne peuvent pas non plus rouler sans le CNC. En respectant la limite de nos prérogatives, tout ira pour le bien de tous », a indiqué Jean François Ndongou.
Organe de régulation des médias, le CNC a été institué par la constitution du 26 mars 1991, son organisation et sa composition font l’objet de la loi 14/91 du 24 mars 1992, modifiée par la loi 16/2003 du 13 octobre 2004. Cet organe indépendant, neutre et autonome a des attributions générales énoncées par la constitution, pris par la loi organique, mais aussi des missions spécifiques qui sont progressivement déclinées par la loi 12/2001 du 12 décembre 2001 et, en période électorale, par le code électoral et le décret 001310/PR du 20 décembre 2007, réglementant l’accès équitables des candidats et des partis ou groupements politiques aux médias publics.