Une Journée mondiale de plus qui passe inaperçue. Ce 11 octobre, le thème en était la souffrance au terme de la vie. "Inutile et évitable ". Les patients ont des droits. La dignité dans la mort en un.
L'accompagnement en fin de vie, le respect de la volonté du malade ou a contrario, l'acharnement thérapeutique, l'indifférence à la souffrance et à la dignité: c'est en ces termes que ce pose un véritable problème de société. Dans tous les pays, la question se pose. Les soins palliatifs interviennent donc lorsque la personne malade est dans une phase critique ou en “fin de vie”. Ils reposent aussi sur une prise en charge globale du malade, pour le soulager de la douleur physique et de la souffrance psychique, en tenant compte de la dimension spirituelle et sociale, comme de son entourage.
Cette idée d'accompagnement, dans les meilleures conditions, des personnes en phase terminale a été développée par le Dr Cicely Saunders, en Angleterre, en 1960. En France, il a fallu attendre 1987 pour voir naître une unité de soins palliatifs : l'hôpital de la Cité universitaire de Paris.
Le Gabon peut l'intégrer. En construisant, par exemple, une unité de soins palliatifs, au vu des nombreux cas de cancers, d'AVC, de sida et d'autres pathologies graves. C'est une sonnette d'alarme qui est tirée. Aux pouvoirs publics d'en prendre conscience.