Ces investissements ont permis de créer près de 4 500 emplois directs dans des secteurs aussi variés que les télécoms, la cimenterie, la banque assurances, ou encore les mines.
L’ambassadeur du Royaume du Maroc au Gabon, arrivé en fin de séjour après 10 ans de mission diplomatique à Libreville, et le Premier ministre Franck-Emmanuel Issoze Ngondet, ont profité d’une rencontre d’adieux pour faire le point sur la coopération économique entre les deux pays.
Allié historique, le Maroc est aussi un grand partenaire d’affaires du Gabon. On apprend ainsi qu’au cours des deux dernières décennies, les entreprises du royaume chérifien ont investi au Gabon près de 350 000 milliards Fcfa.
Le pays d’Afrique centrale est une destination privilégiée des opérateurs économiques marocains. Les domaines de prédilection sont, entre autres, la banque-assurance (Ugb, Saham), les télécoms (Gabon télécom), le ciment (Cimaf).
Les investisseurs marocains flirtent également avec les mines où Managem exploite depuis quatre ans une mine d’or, le transport maritime avec Satram et le Btp depuis l’installation d’Addoha. Le bois, les hydrocarbures et l’énergie sont aussi des destinations de ces investissements.
Selon certaines statistiques présentées en février dernier lors d’une rencontre entre les opérateurs économiques marocains et le gouvernement, l’on avait estimé que ces entreprises contribuaient de manière considérable à l’économie gabonaise.
Avec un chiffre d’affaires cumulé de 270 milliards Fcfa en moyenne chaque année, l’ensemble de ces sociétés contribuent à hauteur de 40 milliards Fcfa dans les recettes fiscales du pays.
La création d’emplois est également importante. En tout, près de 4 500 emplois directs ont déjà été créés grâce à l’implémentation de ces investisseurs au Gabon, avec environ 2 500 emplois indirects.
Cela fait une redistribution estimée à 50 milliards Fcfa au titre des salaires des employés. Les patrons de ces entreprises soutenaient alors que près de 90% des revenus générés par leurs activités rentrent dans le circuit économique national.