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Insalubrité : Libreville croule sous les ordures
Publié le jeudi 13 octobre 2016  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Retour des pluies et gestion des ordures: la difficile équation de l’assainissement
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Depuis quelques temps la capitale Gabonaise offre un spectacle peu reluisant, tant les ordures jonchent la ville. A en croire, le Directeur Général de l’Environnement, Louis Léandre Ebobola Tsibah, cette situation s’explique par la perte par l’entreprise de collecte d’ordures ménagères Averda de 900 bacs à ordures suite aux événements post-électoraux qui ont secoué Libreville.

Des tas d’immondice çà et là dans la capitale gabonaise ! Avec l’implantation d’Averda, ce spectacle était devenu peu courant. La situation est en passe de changer. Depuis plusieurs jours, les tas d’immondices jonchent la ville, et ce, malgré la collecte, tout de même perturbé des ordures. Pour Louis Léandre Ebobola Tsibah, Directeur Général de l’Environnement, le phénomène résulte de la destruction, de 900 bacs à ordures lors des récentes émeutes postélectorales. « Au lendemain de ces événements regrettables, nous avons avec la société Averda, fait un constat de perte de 900 bacs à ordures, ce qui représente 30% des poubelles reparties à Libreville-Akanda et Bikélé », a souligné le Directeur Général sur les antennes de Gabon24.

Les sous-entendus
Des zones d’ombre subsistent tout de même dans les explications du Directeur Général de l’Environnement. En effet, après les récents troubles postélectoraux, Averda était venu à bout du problème en quelques jours. Une position confortée par de nombreuses voix qui soutiennent que la principale raison est à mettre à l’actif des arriérés, notamment celui du mois de septembre. Selon une source proche de l’entreprise, le payement des salaires intervient chaque 30 du mois, or à ce jour aucun employé n’est rentré en possession de son salaire. Conséquence : la démotivation a pris le dessus sur la normalité. Toutefois, tout porte à croire que la sérénité sera de retour sous peu. « Les employés rentreront en possession de leur salaire et le service normal reprendra », assure la même source.

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