Certainement échaudé par les violences postélectorales au Gabon, la junior indonésienne du pétrole est en quête d’un prestataire pour assurer la sécurité de certains de ses sites.
La junior pétrolière indonésienne a récemment annoncé, à travers un communiqué, qu’elle cherchait un sous-traitant pour assurer la sécurité sur certaines de ses installations pétrolières. «Les terrains d’opérationnalisation sont les sites onshore Onal, Coucal, et Banio ainsi que des champs pétroliers situés en offshore», a précisé la compagnie pétrolière.
Concrètement, a indiqué Maurel & Prom, «le processus conduisant au choix du prestataire va se dérouler conformément aux dispositions de la procédure d’appel d’offres du contrat d’exploration et de partage de production Ezanga G4-244 dont l’entreprise est détentrice». La compagnie pétrolière a ainsi invité les sociétés qui remplissent les conditions requises, «à se manifester jusqu’au 25 octobre courant».
Si aucune raison officielle n’a été évoquée pour justifier ce besoin soudain, des indiscrétions ont fait un rapprochement avec les récents troubles postélectoraux survenus dans le pays. L’on se souvient en effet, que l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) avait menacé de retirer les travailleurs des installations pétrolières non sécurisés. Un élément que semble avoir pris en compte Maurel & Prom.
Au Gabon, où elle constitue un pôle de développement majeur pour le groupe, la production moyenne de la compagnie indonésienne a été de 17 078 barils par jour contre 20 014 en 2014, en baisse de 2936 barils. Au quatrième trimestre de l’année 2015, cette production a connu une augmentation de +68% par rapport au trimestre précédent. Depuis 2012, la contribution de la filiale gabonaise de Maurel & Prom dans le chiffre d’affaires du groupe oscille entre 90% et 100%.