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Jean Rémy Yama libre et «dix fois plus fort»
Publié le lundi 10 octobre 2016  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Jean Remy Yama, modérateur de la Dynamique unitaire
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Libéré le 6 octobre après 89 jours passés à la prison centrale de Libreville, Jean Rémy Yama, président du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), déclare avoir été arrêté pour des raisons politiques. Il affirme être devenu «dix fois plus fort qu’avant pour continuer le combat de la justice et de la vérité».

Les 89 jours passés dans les geôles de la prison centrale de Libreville par Jean Rémy Yama ne semblent pas altérer sa détermination et son moral. Libéré le 6 octobre 2016, le président du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec), tout en se réjouissant de sa libération, a déclaré, être devenu dix fois plus fort qu’avant pour continuer le combat. «J’ai été libéré, je suis heureux et je remercie tous ceux qui m’ont apporté leur soutien. Après ces 89 jours de détention, je sors de là, dix fois plus fort qu’avant, pour poursuivre le combat de la justice et de la vérité», a déclaré Jean Rémy Yama sur TV+.

Si Jean Rémy Yama reconnaît que ses conditions de détention étaient normales, il a tout de même envisagé de procéder à un certain nombre d’examens médicaux pour savoir l’état réel de sa santé. «Mon état santé apparent semble être normal. Je peux vous rassurer en ce qui me concerne que je n’ai jamais été menotté, torturé en prison depuis le premier jour de mon arrestation jusqu’à à ma libération», a-t-il déclaré. «J’entends toutefois effectuer des examens pour savoir mon état réel de santé. Parce que nous étions au contact des cafards et des rats dans les cellules», a-t-il poursuivi.

Le président du Snec dit avoir été arrêté pour des raisons politiques. «Il n’y a aucun élément. On ne m’a jamais présenté même à l’instruction un seul élément qui prouverait que j’ai lancé des cailloux aux policiers. J’ai toujours dit que j’ai été arrêté pour des raisons politiques», a-t-il soutenu, avant d’exiger la libération de ses codétenus notamment, Sylvain Koumba Mba du Syndicat de l’agriculture et Roger Abessolo des Affaires sociales arrêtés le même jour que lui. «Nous étions vingt-quatre, le 9 juillet. Il y en a eu onze qui ont été libérés et il en reste encore treize qui sont en détention. Je me joins à ce combat pour exiger leur libération avant quoi que ce soit», a-t-il martelé.

Jean-Thimothé Kanganga
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