Les négociations avec le partenaire technique de ce projet sont bouclées. Reste à le démarrer pour étendre davantage la capacité de raffinage et de stockage des produits pétroliers du Gabon.
En janvier 2016, le projet d’une nouvelle raffinerie au Gabon a franchi une étape importante. C’est à cette période en effet que les négociations entre l’opérateur national Gabon oil comagny (Goc) et la branche d’ingénierie et construction de son partenaire sud-coréen Samsung ont été achevées. Il fallait ensuite formaliser ces accords sur le plan juridique administratif. Des réunions de synthèses avaient été programmées pour que le projet, évalué à 700 milliards Fcfa, entre cette année dans sa phase opérationnelle afin d’implanter la raffinerie dans la zone économique à régime privilégié (Zerp) de l’île Mandji, à Port-Gentil, dans la province de l’Ogooué Maritime.
Le projet de construction de la nouvelle raffinerie de Port-Gentil, qui sera donc développé dans le cadre d’un partenariat public-privé sous la forme d’une joint-venture vise à résoudre le déficit de production de la Société gabonaise de raffinage (Sogara). L’outil de production de cette dernière exige, depuis plusieurs années, de constantes remises à niveau qui coûtent d’énormes sommes d’argent au contribuable gabonais.
Seul souci, il a fallu presque quatre ans pour arriver au stade actuel du projet de la nouvelle raffinerie. C’est en effet en 2012 que cette option avait été prise par le gouvernement qui souhaite avoir à sa disposition un outil de production de pétrole raffiné répondant aux exigences technologiques du secteur pétrolier. La nouvelle raffinerie sera capable de traiter quelque 50 000 barils jour contre les 21 000 actuels de la Sogara. La moitié de la production sera destinée à l’exportation, le reste sera réservé à la consommation nationale. L’usine produira, entres autres, du gasoil, du diesel, du jet, du fuel, du fuel, du pétrole raffiné, ainsi que du gaz de pétrole liquéfié (gaz domestique).