Libreville – Le leader syndical, Jean Remy Yama, interpellé le 9 juillet dernier pour avoir lancé des cailloux aux policiers, selon la version officielle, a été libéré jeudi après midi, a appris Gabonactu.com auprès de ses proches.
Jean Remy Yama, est président de Dynamique unitaire (DU), le syndicat le plus puissant des fonctionnaires. Il est également président du Syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC). Peu avant son interpellation, il avait fait une sortie tonitruante en annonçant la création d’un mouvement de la société civile visant à former 9 000 observateurs de l’élection présidentielle attendue à l’époque le 27 août 2016. Le pouvoir avait jugé ses idées trop proches des thèses développées par l’opposition.
Le 9 juillet, il participait à une manifestation anti-pouvoir au rond point de la démocratie, à quelques mètres de l’endroit où le président Ali Bongo Ondimba avait également réuni ses partisans pour l’acclamer après avoir déposé son dossier de candidature.
La police avait dispersé la manifestation des activistes de la société civile et interpellé plusieurs leaders syndicaux. Seul M. Yama a été relaxé. Ses compagnons sont restés en prison.
Le syndicat de l’éducation nationale conditionne la reprise des cours dans les collègues, lycées et écoles primaires à la libération de tous les syndicalistes considérés comme des prisonniers politiques.