Lundi 17 mars 2014, s'est ouvert à Genève, à l'hôtel Intercontinental, la deuxième édition du Africa CEO Forum. Au menu des discussions, les coupures d'électricité, les coûts exorbitants des transports, la faible intégration régionale et autres facteurs qui ralentissent la compétitivité du continent africain. Le Africa CEO Forum qui s’est ouvert le 17 mars 2014 à Genève aura eu pour objectif de permettre à 600 hommes et femmes d'affaires africains, des ministres et décideurs du continent de se rencontrer et de discuter sur les voies et moyens devant rendre l'Afrique plus compétitive.
"Si le continent veut améliorer durablement le niveau de vie de ses habitants, il doit absolument renforcer sa compétitivité à long terme", souligne le World Economic Forum (WEF), une fondation suisse qui organise chaque année, des événements de même nature et qui a pris part au Forum.
Dans ce contexte visant à asseoir la compétitivité sur le continent, plusieurs questions liées entres autres au déficit énergétique, aux infrastructures, à l'intégration régionale, à la formation et au rôle des entreprises dans le développement économique de l'Afrique ont été abordées.
S'agissant des questions liées à l'infrastructure qui depuis le début de cette année 2014 font l'objet de nombreux débats aussi bien au sein des institutions internationales qu’africaines, le Forum a fait remarquer que le continent perd chaque année trois points de sa croissance, dû en partie au sous-développement de ce secteur crucial dans le développement d'un pays, d’une région ou d’un continent.
Optimiste, Abdoul Mijiyawa, économiste chez Africa Center for Economic Transformation (ACET), pense que les partenariats tissés depuis le début des années 2000 avec la Chine, Le Brésil et l'Inde pourraient permettre le développement de ce secteur.
" On assiste à l'émergence de nouveaux partenaires, chinois, brésiliens ou indiens, qui peuvent permettre de financer les infrastructures nécessaires", souligne-t-il.
" Les dirigeants africains doivent avoir une vision politique commune de long terme et abandonner certaines fonctions régaliennes", a recommandé le président Afrique et Océan Indien du Comité nationale des conseillers du commerce extérieur de la France, Jean-Marc Brault de Bournonville.
Cette 2ème édition du Africa CEO Forum s'achève ce mercredi 19 mars avec des propositions devant booster la compétitivité des pays africains donc, de permettre le développement des secteurs tels que l'infrastructure, les hydrocarbures, la formation et bien d'autres domaines d’activités.