Un incendie dont l’origine reste encore inconnue a détruit lundi 17 mars aux premières heures de la journée, une grande partie du centre social du quartier Akébé faisant ainsi de nombreux dégâts matériels et laissant de nombreux résidents de cette structure, sans abri. 23 chambres détruites, 5 salons et 3 douches, tel est le bilan de l'incendie qui a ravagé lundi 17 mars 2014, une partie du centre social d'Akébé majoritairement occupé par des handicapés moteurs.
Les flammes qui se seraient signalées aux alentours de 8 heures du matin ont surpris les victimes pour la plupart encore endormies et qui n'ont pu récupérer leurs affaires, malgré la promptitude des sapeurs-pompiers arrivés sur les lieux pour circonscrire le sinistre.
Si les causes réelles de cet incident demeurent encore inconnues, les victimes privilégient la thèse d'un court-circuit en raison de l'installation anarchique de certains câbles électriques.
"Nous allons tout mettre en œuvre pour que nos compatriotes ne dorment pas à la belle étoile et pour que les enfants, qui sont partis à l'école avant le sinistre, puissent se nourrir au retour. S'il y a des vêtements qui ont été brûlés, des solutions ont été prises pour que les personnes sinistrées puissent se vêtir" a déclaré Brigitte Anguilet Mba, ministre des Affaires sociales.
Egalement dépêché sur les lieux du drame, le directeur général du Fonds National d'Action Sociale (FNAS) a quant à lui, annoncé la prise en charge immédiate des victimes conformément aux dispositions légales.
"Nous avons déjà trouvé des solutions adéquates, puisque dans les procédures du Fonds National d'Action Sociale, il est prévu en cas de sinistre, une prise en charge immédiate en procédant à des dons de matelas, de nourriture et d’une petite cuisinière" a pour sa part indiqué, Jean Blaise Ipedissy, directeur général du FNAS.
En attendant la suite de l'enquête ouverte par la Police judiciaire, le ministre des Affaires sociales a demandé la mobilisation des volontaires de la Croix Rouge gabonaise, afin que ces derniers procèdent au nettoyage des décombres et à la réfection des box dont les toitures ont été emportées par les vents.