Dans une nouvelle mise à jour de son rapport "World Economic Outlook 2016" paru mardi, le Fonds monétaire international a réduit de 0,2 point sa prévision de croissance pour l’Afrique subsaharienne cette année. Le FMI tire également la sonnette d’alarme sur les effets de la fuite des cerveaux sur les économies de la région.
Perspectives de croissance revues à la baisse
Le Fonds monétaire international a encore revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’Afrique subsaharienne en 2016. Dans un document rendu public ce mardi 04 octobre, l’institution dirigée par la Française Christine Lagarde a réduit à +1,4 % son estimation de la hausse du PIB de la région cette année, après une hausse de +3,4 % en 2015. C’est la troisième baisse d’affilée de cette prévision, en autant de mises à jour du rapport World Economic Outlook (Perspectives de l’économie mondiale). En juillet dernier, le FMI avait déjà, drastiquement, abaissé cette prévision, la réduisant de moitié.
La croissance de l’Afrique subsaharienne pâtit du malaise du géant nigérian, qui devrait enregistrer une croissance négative de -1,7 % cette année, « de perturbations temporaires de la production de pétrole, de pénuries de devises dues à la baisse des recettes pétrolières, d’une diminution de la production d’électricité et d’un manque de confiance des investisseurs », expliquent les économistes du FMI. L’Afrique du Sud, l’économie la plus industrialisée de la région, devrait stagner cette année (+0,1 %), affectée par la baisse des prix des matières premières et par la sécheresse.... suite de l'article sur Jeune Afrique