LA communauté internationale célèbre aujourd’hui, 5 octobre, la Journée mondiale des enseignants. C'est une initiative de l’Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) pour redorer le blason du métier d’enseignant. Au Gabon, cette journée est commémorée le 23 mars. En attendant, notre équipe de reporters a saisi l’occasion de cette Journée mondiale pour poser un regard sur les conditions sociales et de travail de ces hommes et femmes qui exercent ce noble mais difficile métier dans notre pays.
Dans quelles conditions travaillent-ils ? Comment sont-ils rémunérés ? Pourquoi des grèves chaque année ? Autant de questions qui préoccupent l’enseignant gabonais. Alors que son souci est de mener à bien son sacerdoce.
« Nous exerçons notre métier aujourd’hui sans enthousiasme et avec tiédeur et résignation, en raison de mauvaises politiques gouvernementales. Ce qui fait que notre rendement est bâclé et négligé de plus en plus. Il faut dire que l’enseignant gabonais s’arc-boute sur les revendications plutôt que sur l’éducation des élèves. Ce qui réduit considérablement le niveau scolaire de nos enfants », a confié J. Amba, enseignant de français à Oyem.