Le Premier ministre gabonais, Emmanuel Issoze Ngondet, a annoncé dimanche soir la formation d’un gouvernement où quelques rares personnalités de l’opposition font leur entrée.
C’était une promesse de Ali Bongo. L’équipe composée de 40 membres se voulait « largement ouverte aux forces vives de la nation ». Le gouvernement compte un peu plus de 30% de femmes, a précisé le Premier ministre lors d’un point presse au palais présidentiel après plusieurs jours de tractations.
Un casting épuré
Autre fait marquant : très peu d’opposants figurent finalement dans le casting censé « réconcilier » les Gabonais après les violences post-électorales qui ont secoué le pays. Ainsi, Bruno Ben Moubamba, principal figure de l’opposition et candidat malheureux à la présidentielle (0,59%), est nommé vice-Premier ministre, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat social et du Logement.
Estelle Ondo, vice-présidente de l’un des principaux partis d’opposition, l’Union nationale, devient quant à elle ministre de l’Économie forestière, de la pêche et de l’Environnement.... suite de l'article sur Jeune Afrique