Mis aux arrêts par la Gendarmerie nationale lors des dernières violences postélectorales, Féfé Onanga, l’un des principaux soutiens de Jean Ping à Port-Gentil, a déclaré, le 30 septembre courant à sa sortie de prison, être déterminé à «aller jusqu’au bout».
Décidément, sa récente arrestation dans son fief de Port-Gentil par les agents de la Gendarmerie nationale, n’aura pas ébranlé sa détermination. Si Féfé onanga s’est d’abord dit surpris et ne rien comprendre de cette incarcération qu’il qualifie «d’arbitraire», il a tout de même manifesté, sur Radio France Internationale (RFI) sa détermination à aller jusqu’au bout pour, dit-il, «faire respecter le vote des gabonais».
«J’ai été arrêté soi-disant pour motif d’incitation à la haine et la violence. Je ne sais pas à quel moment ils m’ont vu le dire ou demander aux gens d’aller casser et brûler», a-t-il déclaré. «C’est de manière spontanée que les gens réagissent ici à Port-Gentil», a-t-il poursuivi. «Personne ne leur a demandé de manifester. On m’arrête sur la base des supputations. S’il y a des manifestations ici à Port-Gentil, cela me tombera dessus».
Pour le président du Mouvement populaire des radicaux (MPR), son arrestation n’était rien d’autre qu’une pratique pour «empêcher de faire entendre la voix de Jean Ping dans l’Ogooué-Maritime» «Je suis aujourd’hui gênant pour eux, parce que je mobilise les foules. C’est pour cela que j’ai été incarcéré. Mais qu’ils sachent, je suis un cabri mort. J’ai n’ai peur de rien et rien ne fera reculer. J’ai dit à monsieur Jean Ping s’il avance, nous avançons. Il faut que le vote des gabonais soit respecté», a martelé Féfé Onanga.