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Crise postélectorale : François Hollande invité à dire la vérité
Publié le lundi 3 octobre 2016  |  Gabon Review
Le
© Autre presse par DR
Le président Français François Hollande
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La communauté gabonaise de France a manifesté, le 1er octobre 2016 devant l’Élysée, pour demander au président de la République française de «dire la vérité».

Des milliers de Gabonais résidents en France se sont mobilisés dans la matinée du 1er octobre 2016, devant l’Élysée, pour protester contre le «second coup d’Etat électoral d’Ali Bongo» et exiger de François Hollande, la vérité sur la position française par rapport à la crise postélectorale au Gabon. Si la prestation de serment d’Ali Bongo Ondimba se définit, pour certains au Gabon, comme la fin du contentieux électoral, pour la diaspora cette page est loin d’être tournée.

«François Hollande, le tribunal de l’histoire t’attend au Gabon», brandissaient les manifestants sur des affiches en criant «François Hollande : dit la vérité !». De leur point de vue, la déclaration du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, sur les antennes d’Europe 1, deux jours après l’investiture d’Ali Bongo Ondimba, aurait provoqué un conflit inutile avec l’exécutif européen. En déclarant que «ce que nous voulons ce n’est pas la déstabilisation du Gabon ; et pour ça il y a besoin que l’Union africaine, qui a commencé à le faire, joue son rôle pour encourager Bongo à chercher une politique de rassemblement parce que je pense que c’est l’intérêt du Gabon mais c’est aussi l’intérêt de toute l’Afrique», Jean-Marc Ayrault, aurait acté la scission du Parti socialiste.

Pour l’ancien ministre gabonais de la Justice, Garde des Sceaux du Gabon, la validation de la réélection d’Ali Bongo Ondimba par la France, via la sortie médiatique de son chef de la diplomatie sur Europe1, ne serait qu’une grossière et grave manipulation d’une partie isolée de l’interview, donnée par Jean Marc Ayrault. «Ali Bongo manipule le peuple contre la France. Gabonaises et Gabonais du Gabon comme de la diaspora ainsi que tout épris de paix et des 4 valeurs démocratiques en Afrique et dans le monde. En vérité la position initiale de la France n’a pas changé et je l’ai moi-même vérifié ce jour à Paris où je continue à œuvrer inlassablement auprès de la communauté internationale pour qu’elle nous aide, nous peuple déterminé, à libérer le Gabon et à recouvrer notre pleine souveraineté qu’Ali Bongo séquestre depuis le 31 août, grâce à des mercenaires désormais essoufflés», a affirmé Séraphin Moundounga sur sa page Facebook.

Pour le Président de l’ONG Unité, la manipulation opérée par Tweeter@AfricTelegraph recherche un retournement du peuple gabonais contre la France et les intérêts français au Gabon, pour qu’Ali Bongo prenne la posture du défenseur desdits intérêts et ainsi tenter de forcer la France à le soutenir. «Ne tombons pas dans le piège d’un Ali Bongo qui fait désormais feu de tout bois connaissant sa fin irréversible. Il fera à chaque fois courir toutes sortes de rumeurs sur la communauté internationale, et sur toutes les personnes qui soutiennent le peuple gabonais dans sa lutte de libération. Vigilance, vigilance, vigilance. Nous allons vaincre l’oppression», a-t-il conclu le Garde des sceaux démissionnaire.
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