La Cour pénale internationale (CPI) se penche sur la crise gabonaise. Alors qu’un nouveau premier ministre a été nommé, le principal opposant, Jean Ping, entre en résistance. La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi 29 septembre, qu’elle allait procéder à un examen préliminaire concernant la situation au Gabon « afin de déterminer si les critères imposés pour l’ouverture d’une enquête sont réunis », a-t-elle précisé dans un communiqué.
La CPI saisi par le camp d’Ali Bongo
Compétente pour poursuivre les auteurs présumés de génocide, de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, la CPI avait été saisi par le gouvernement gabonais le 21 septembre contre le camp de son principal opposant, Jean Ping. Il lui attribue des « faits relevant de l’incitation à commettre le crime de génocide » et de « crimes contre l’humanité ».
D’après un collectif d’avocats qui comptait aussi saisir la CPI, deux plaintes de ressortissants franco-gabonais ont aussi été déposées en France le 21 septembre, mais cette fois pour « arrestation et détention arbitraire en bande organisée, torture et actes de barbarie en bande organisée, tentative d’assassinat et crime contre l’humanité ».... suite de l'article sur Autre presse