A la faveur de la 17e session de la Conférence des parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES CoP17), qui se tient à Johannesburg en Afrique du Sud jusqu'au 5 octobre, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) vient d’annoncer la création d’une force spéciale d’intervention rapide anti-braconnage.
C’avec la Fondation Famille Ichikowitz une institution caritative engagée depuis plusieurs années dans de nombreux partenariats africains au bénéfice de la protection de la faune sauvage que L’ANPN va entamer le développement de ce programme novateur, avec la dotation d’un hélicoptère de type Gazelle, assortie d’un cycle de formation pour les pilotes.
La Fondation Famille Ichikowitz s’engage également à fournir des équipements spécifiques pour les agents anti-braconnage, à organiser une formation spéciale pour les gardes forestiers et à implanter au Gabon une structure d’entrainement d’équipes cynophiles.
Avec ce dispositif il s’agira de mener des interventions éclairs sur le terrain opéré par les braconniers et les trafiquants, de réagir rapide dans les zones forestières difficiles d’accès, de renforcer les capacités de projection contre le crime de faune d’ampleur transnationale. Toute des initiatives qui constituent des réponses adaptées au niveau croissant de violence des braconniers.
Exprimant sa satisfaction quant à ces nouveaux moyens, le Secrétaire exécutif des parcs nationaux, Lee White, s’est voulu fière et satisfait de cette reconnaissance envers le travail courageux et l’engagement des éco-gardes gabonais dans la lutte contre les crimes fauniques.
«Nous devons infléchir notre stratégie anti-braconnage pour adapter notre réponse. Ce partenariat va nous permettre de disposer de matériels performants et des formations adéquates pour mieux assoir le contrôle souverain de notre patrimoine naturel.», a-t-il déclaré.
Quant à Ivor Ichikowitz, maître d’œuvre de la fondation éponyme, Ivor Ichikowitz, il convient de «saluer les efforts menés par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba pour intensifier la lutte contre la menace braconnière ». Car, « Cette unité spéciale de protection de l’environnement pourvue de moyens aériens appuiera les efforts faits par le gouvernement pour protéger les plus importantes populations d’éléphants de forêt de notre planète.». Une bonne nouvelle en soi donc pour le Gabon qui abrite aujourd’hui 60% de la population mondiale des éléphants de forêt et dont la préservation et la survie sont fortement menacées à cause du juteux commerce que constitue les défenses d’éléphant qui sont vendues 2000 dollars le kilo sur les marchés asiatiques et qui en 10 ans a vu près de 70% des hardes décimées.