La procureure de la Cour pénale internationale a annoncé jeudi 29 septembre qu’elle allait procéder à un examen préliminaire concernant la crise post-électorale au Gabon qui a engendré des morts et des arrestations par centaines.
« Mon bureau procédera à un examen préliminaire de la situation afin de déterminer si les critères imposés pour l’ouverture d’une enquête sont réunis », a déclaré Fatou Bensouda, à qui le gouvernement de la République gabonaise a notamment fait part de « faits relevant de l’incitation à commettre le crime de génocide » et de « crimes contre l’humanité » qu’il attribue aux militants favorables au candidat d’opposition Jean Ping.
« Il ne s’agit pas d’une enquête, il s’agit d’un examen préliminaire, explique Emeric Rogier, chef Analyse des situations à la CPI. Le renvoi du gouvernement nous précise qu’il y aurait lieu de remonter à mai 2016, donc les examens préliminaires peuvent se pencher sur des évènements qui sont antérieurs à l’élection proprement dite.... suite de l'article sur RFI