Dans un communiqué rendu public jeudi, la procureure de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, affirme que son bureau procédera à un examen préliminaire de la situation qui a prévalu au Gabon depuis mai 2016, en réponse à la demande des autorités gabonaises.
Cet examen préliminaire, prévient la procureure, « ne peut être assimilé à une enquête », mais il permettra de déterminer si les critères imposés pour l’ouverture d’une telle procédure sont réunis. « Après un examen minutieux de tous les renseignements dont je dispose, je ferai connaître ma décision en temps opportun », conclut Fatou Bensouda.
Cette annonce fait suite à une demande des autorités gabonaises datant du 21 septembre. Elles avaient saisi la cour au sujet de « la situation se rapportant aux événements qui se produisent au Gabon depuis mai 2016 », en exigeant l’ouverture d’une enquête. Le gouvernement gabonais a notamment fait part de « faits relevant de l’incitation à commettre le crime de génocide » et de « crimes contre l’humanité » qu’il attribue aux militants favorables au candidat d’opposition Jean Ping.... suite de l'article sur Jeune Afrique